
Les derniers mois passés furent très prenant, les jours ont défilé les uns derrière les autres sans me laisser le temps de regarder ni en arrière ni vers l'avant.
Les privilégiés qui me connaissent relativement bien, savent que la notion du présent n'est pas mon fort. Un besoin d'appréhender chaque instant en évaluant son impact, qui au final me prive de l'adrénaline du trop usuel "Carpet Diem".
Pourtant j'ai presque l'impression d'apprécier ce rythme qui empêche les pourquoi, des choix se dessinent sans esquisses. J'apprécie cette vie que j'ai trop longtemps rêvé, qui me porte vers je ne sais quel lendemain.
Alors que tout devient plus important, plus impliquant, ma vie me semble plus légère, moins adulte... comme si l'amorce était le plus difficile.
Au final ce n'est pas tout à fait faux : Quand on projette de peindre une pièce, il faut au préalable, choisir les couleurs, convaincre l'entourage du bon goût de notre décision, puis vider l'espace, poncer, nettoyer, acheter le matériel, et enfin reste à étaler la peinture ce qui n'est plus qu'un jeu d'enfant... La métaphore me paraît être complètement à propos avec ce que je ressens aujourd'hui!
Qu'est ce que je n'ai pas encore écrit là?!!!! Un petit délire du lundi soir? Non, plutôt une mise en place des idées qui brouillent mes pensées, une texte qui aurait davantage sa place dans mes cahiers blancs...
Je voulais poster des photos des vacances de mon chéri qui a découvert mon île, alors il fallait bien un petit texte...non?

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